Parlons-en !

… Vous voudriez que je fasse comme tous ceux qui n’ont rien à dire, et qui le gardent pour eux ? Et bien non, mesdames et messieurs, moi quand je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache ! Je veux en faire profiter les autres, et si vous-mêmes mesdames et messieurs vous n’avez rien à dire et bien, on en parle ! …

Raymond Devos

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Souvent, je garde pour moi ce que je pourrais avoir à dire. Peut-être parce que je rencontre peu de personnes qui me le demandent, préoccupées qu’elles sont à me parler de ce qu’elles voudraient que je sache. Régulièrement, c’est aussi l’inverse. J’oublie de demander à mon interlocuteur ce qu’il pourrait avoir à me dire, préoccupée que je suis à lui parler de ce que je voudrais qu’il sache.

Alors, parler ou bien se taire ?
Parler pour ne rien dire ou bien mettre en commun son expérience ?
Parler sans mot dire ou bien parler sans maudire ?
Parler pour combler le silence ou bien se taire pour se rencontrer ?
Se parler pour taire ce qui est à dire ?
Se parler pour dire ce qui est à taire ?
Se taire pour laisser dire tout et son contraire ?

Oui, mais …

Comment parler ?
Comment se taire ?
Comment se comprendre ?

Oser parler, et savoir dire. C’est ainsi que j’ai commencé à cultiver l’art de la parole. J’ai ensuite utilisé différents moyens, dont le chant ou l’expression plastique pour toucher aussi ce qui se dit au-delà des mots.

J’ai éprouvé le poids du silence jusqu’à comprendre que ma parole avait autant d’importance que celle de tout autre, fût-il simple passant qui passe ou bien président de la république. Et inversement, j’ai osé les mots du silence jusqu’à accueillir la parole de mes interlocuteurs avec autant d’importance que la mienne.

Car derrière chaque rôle dans une organisation donnée, quelles qu’en soient les hiérarchies sociales dictées par le contexte d’une époque, il y a un humain dont l’expérience est unique. Dont lui seul peut témoigner. Avec ses mots, et ses silences. Qu’en dira-t-il ? Probablement que cela dépend aussi de l’art de la rencontre.

Un art de Vivre d’Intelligence et de Rêves TU OSES

Il y a parfois des rencontres qui changent votre vie. Ou plus exactement, il y a la Vie, avec toute sa puissance d’intelligence biodynamique, qui vous propose, au moment opportun, la rencontre appropriée au changement dont vous rêvez secrètement. Si secrètement, que vous-mêmes, ne savez pas décrire quel est ce changement dont vous rêvez. Ou pire encore, si secrètement que vous ne savez même pas que vous rêvez d’un changement. Le seul indice qui vous interpelle, c’est un ressenti intérieur déplaisant et persistant, alors qu’objectivement, vous n’avez pas spécialement de raison de vous plaindre de votre vie.

Il m’aura fallu la rencontre avec un étudiant intelligent, et cependant en grandes difficultés d’adaptation à ce qu’il vivait en entreprise, pour vraiment comprendre que j’avais, moi aussi, un rêve de changement du modèle hiérarchique que je connaissais. Ce rêve, je l’ai alors nommé : « écomonde ». Cependant, à ce moment-là, il m’était quasiment impossible d’en décrire le contenu à qui que ce soit, y compris d’ailleurs à moi-même. Le seul indice, toujours, c’est ce ressenti intérieur qui ne vous quitte jamais.

Oui, mais comment interpréter cet indice alors qu’il semble souvent en désaccord avec votre raison, votre logique habituelle de vie ? Voilà encore une autre question à laquelle vous ne savez pas répondre…

Ainsi je vis mon parcours de transition depuis 2017. Probablement depuis plus longtemps encore mais je ne le savais pas. Cela fait donc au moins 6 ans que je me guide au ressenti intérieur, qui dit oui, ou qui dit non selon les situations vécues ou envisagées. J’interroge le contenu de ce ressenti par de l’expression créative. J’accorde ressenti et raison par des soins PNL et décodage biologique. Parfois le ressenti est excessif et je l’apaise. Souvent, il est discret et juste, et j’apprends, chaque jour davantage, comment l’écouter et l’interpréter en actualisant ma logique raisonnée.

Durant tout ce temps, j’ai accueilli d’autres rencontres appropriées, au moment opportun et les histoires vécues ensemble me conduisent progressivement à affiner la description de mon rêve d’écomonde.

Organisation culturelle d’ensemble basée sur 3 piliers culturels principaux

A l’échelle de l’univers, je dirais que l’écomonde est tout simplement le fonctionnement de la Vie.

A l’échelle des groupes humains, je dirais que l’écomonde est la façon d’organiser les interactions entre les êtres vivants, la gestion matérielle, la pensée philosophique, à l’intérieur de chaque groupe et entre les différents groupes, afin que cette organisation permette l’épanouissement de tous. En tenant compte du mode d’épanouissement propre à chacun.

A l’échelle d’un individu, je dirais que l’écomonde est l’harmonisation des ressentis, de la raison, et des actions pour être totalement épanoui dans sa vie.

Et c’est une bonne nouvelle ! Car c’est un rêve accessible !

Mon parcours de transition pour un écomonde à l’échelle de groupes humains consiste donc à perfectionner mes compétences d’harmonisation intérieure à partir de la diversité des rencontres que l’intelligence biodynamique me propose, au moment opportun, en réponse globale à mes actions posées selon mes ressentis.

Mes rencontres bénéficient de mes actions, qu’elles peuvent utiliser comme contributions à la réalisation de leurs rêves, et comme rétroactions de leur propre mode d’épanouissement. Et moi, je bénéficie de leurs rétroactions que je peux utiliser en écho d’harmonisation intérieure pour grandir en compétences, et comme contribution à la réalisation concrète d’un écomonde à l’échelle de groupes humains. Nous œuvrons ainsi en co-responsabilité de l’épanouissement de tous, dans un équilibre relationnel où chacun prend en charge la totale responsabilité de son épanouissement individuel.

Et ce processus développe sans fin l’intelligence biodynamique de la Vie, pour des rencontres toujours appropriées, au moment le plus opportun.

Secret de transition

Agencement

Le réel se crée parfois sous la forme d’une lettre.

13 Juillet 2023

L’agencement se définit ainsi :
Action de disposer, arranger un ensemble de sorte que ses éléments soient exactement adaptés les uns aux autres et que le tout réponde au mieux à sa destination.

Soit.

A priori, rien de compliqué dans la définition.

Et pourtant…

Sommes-nous en mesure de lister tous les ensembles auxquels nous appartenons ? De décrire tous ceux qui nous constituent ? Et pour chacun de ces ensembles qui forment un tout, en connaissons-nous précisément la destination ?

Oui ?

Non ?

Peut-être …
Je ne sais pas !

Alors, voilà probablement l’instant précis de la lecture où l’immensité de la complexité vient pointer son nez.

Que faire ? Par où commencer l’agencement harmonieux d’un ECOmonde ? De sa propre intériorité ?

Et bien … Pourquoi pas en osant simplement le premier temps de la valse ? C’est une danse entraînante, qui peut même se révéler plaisante. Elle nous offre donc tout loisir de percevoir ensuite où cela nous mène !

Et c’est ainsi que, sans publicité aucune, mais par une seule lettre U portée en secret, nous découvrons l’eau de Vals ! Sans répondre d’elle, sa pétillance naturelle nous oriente avec finesse vers un quatrième état de l’eau, à la source de tout l’agencement d’une réalité terrestre visible et tangible.

Une eau sous forme de gel représentant 99% des composants constituant les êtres.

Jadis appelée « eau liée », Marc Henry, scientifique chercheur essayant de comprendre l’eau sous tous ses aspects, l’a rebaptisée « eau morphogénique » décrivant ainsi sa propriété de « donner naissance » à « la forme ».

De la source élémentaire à la destination d’un tout, il y a encore nombre de valses énigmatiques à décrypter. L’agencement d’une transition pour un ECOmonde reposerait-il alors simplement sur des modes de canalisations d’eau ?

Parmi toutes les réponses possibles à cette question existentielle, les COlorieZ ont choisi aujourd’hui de commencer par le réagencement modéré d’une histoire de valse !

Pour le 2e temps de la valse

S’immerger dans les travaux de Marc Henry

Développer l’art COlorieZ

Qui es-tu ?

La vérité de son être se cherche dans la rencontre de l’autre mais se trouve au cœur de soi.

8 MAI 2023

Imaginons que je sois une pomme.

Plus grand que moi, je suis donc aussi un fruit.

Si l’identification fruit est trop large pour moi, je peux en réduire le périmètre en précisant à quelle catégorie de fruit j’appartiens. Par exemple, en tant que pomme, je suis un fruit à pépins.

Plus petit que moi, je suis peut-être une pomme de la variété Reine des reinettes. Pas une Golden, c’est sûr, ma couleur de peau ne correspond pas. Mais certaines années, je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression de ressembler davantage à une Belle de Boskoop. Peut-être une facétie du climat ? Et pourquoi alors ne serais-je pas plutôt une Opale ?

De doutes en hésitations, je dois me rendre à l’évidence. Je ne sais pas définir exactement quelle variété de pomme je suis. Il faut dire qu’il en existe tellement ! Même en ajoutant le critère du goût, le choix reste encore multiple.

Tout ce que je sais dire avec certitude, c’est que j’ai grandi sur l’arbre qui pousse là-bas, dans cet endroit protégé sur terre, exactement à l’angle de la cabane à lapins du jardin de la grand-mère d’Élise. Si bien que parfois, pour me définir, je m’appelle Pomme des lapins.
Même si aujourd’hui, il y a longtemps que les lapins ont déserté leur cabane.
Même si aujourd’hui, le jardin ressemble avant tout à un pré d’herbes sauvages.
Même si aujourd’hui, Élise n’a plus du tout de grand-mère.

Tout a changé autour de moi et je ne me reconnais plus. Alors qui suis-je réellement ?

Je suis partie à ma recherche…
Et, en élargissant mon point de vue, voici ce que je viens tout juste de révéler :

Je suis une pomme, oui, c’est possible. Mais au lieu d’un fruit, il se pourrait bien que je sois davantage une pomme… d’arrosoir !

Bonjour la douche froide pour avaler ça…

Pour l’instant, même avec une preuve en image sous les yeux, j’ai des difficultés à le réaliser tellement ça change aussi toute l’histoire à laquelle j’ai souscrit pendant des années. Et quand je vois toutes ces zones blanches alentour, cachant à l’infini d’autres parties de moi, je me demande bien quelle créature encore je pourrais reconnaître si je m’employais à les démasquer…

Qui sait ? Peut-être que de pomme d’arrosoir, je me révélerais un jour pomme d’Adam ?
Ainsi, la transition serait toute faite pour transposer cette histoire de pomme que je viens de te raconter, à celle de l’être humain…

Ami humain, qui es-tu ?

Plus grand que toi, tu es aussi…

Plus petit que toi, tu es peut-être…

Que sais-tu définir de toi avec certitude ?

En élargissant ton point de vue, que révèles-tu à toi ?

Que devient alors l’histoire à laquelle tu as souscrit pendant des années ?

Honnêtement, que choisiras-tu de répondre à ce formulaire désormais ?

Si tu aspires à répondre à ces questions et besoin de rencontres humaines pour t’y aider, je dépose ci-contre pour toi l’idée du codéveloppement :

Enfin, si tu aimes vraiment les pommes fruits, voici également pour toi une autre idée de rencontre pour apprendre à connaître et à préserver la diversité des variétés régionales françaises :