? qui es-tu ?
? où es-tu ?
? comment es-tu ?
? où vas-tu ?
-> Orientation Véritable d'une Nébuleuse Initiation <-
Ou bien est-ce en sens contraire ? Attention !
! on s'y attend !
Entends quand les mots roses n'ont plus leur sens ; qu'encenses-tu ?
; l'espace dans l'insensé de maux mêlés ?
-> Océan Vibrant d'un Néant Incroyable <-
Ou bien est-ce en sens contraire ? Suspension !
! on s'y suspend !
Étends à la quintessence COalescente d'extrêmes OVes NImois :
! ultime sens des maux dits en séance ?
? effervescence subtile !
-> Onde d'une Vaporeuse Nature Insaisissable <-
Ou bien est-ce en sens contraire ? Dispersion !
! on s'y disperse !
.ecnecselapO'd egitreV ud ecnassiaN esnetnI'l snaD
Quelques idées pour développer des Outils de Voyage Nomade Inspirant
Il y a toujours plusieurs faces pour composer des histoires collectives.
27 septembre 2021
Dans mon esprit, les interconnexions apportant du sens aux nombreuses questions que je me posais, aux réactions que mon comportement pouvait susciter, à la connaissance acquise par mes apprentissages, se sont reliées à la lecture de cet article : l’inclusion c’est quoi ?
Pour être plus précise, j’ai particulièrement intégré ce jour-là les données de l’image illustrant 4 comportements possibles dans l’organisation collective d’une population donnée.
Depuis, j’en ai ressorti une source de compréhension possible des clivages supplémentaires observés dans nos sociétés avec la gestion de la crise sanitaire.
J’ai affiné les proportions de l’illustration d’origine pour mieux représenter dans l’image ci-contre ce qui, je pense, est en train de se jouer à chaque échelle dans nos collectifs : faut-il exclure ce qui nous dérange ? Ségréguer ? Intégrer ? Ou élargir le cadre de référence pour inclure tout ce qui est là ?
Pour que des individus puissent œuvrer ensemble au service d’un projet donné, ils ont besoin de définir des règles de fonctionnement communes leur permettant de se sentir suffisamment en sécurité dans le groupe constitué pour pouvoir agir en confiance. Dans les pratiques cherchant à faire émerger l’intelligence collective du groupe, on appelle cela la membrane, ou bien le cadre de sécurité, ou bien encore la bulle de confort du groupe.
Début 2020, le traitement de l’information d’un virus méconnu s’invitant dans nos environnements quotidiens a subitement bousculé à grande échelle notre sentiment de sécurité collectif. Avec plus ou moins d’intensité selon notre perméabilité et nos pratiques de santé individuelles qui jusque-là, ne faisaient que rarement partie des éléments pris en compte dans les cadres de sécurité établis ou implicites des groupes en action.
La norme comportementale qui s’est alors déployée dans notre société comme règle de protection collective est celle d’une approche allopathique de combat, cherchant à éradiquer un coupable désigné SARS-CoV-2 et considéré comme l’unique responsable des symptômes pathologiques et transmissibles d’une personne à l’autre. Cette norme dominante s’est rapidement imposée à tous, quels qu’en soient les dommages collatéraux sur les autres principes constituant les bulles initiales de confort des groupes.
Que faire alors des personnes qui ne s’inscrivent pas dans cette norme ? Soit parce qu’elles ont une particularité rendant les choix thérapeutiques normalisés dangereux pour leur santé. Soit parce qu’elles ressentent un déséquilibre entre toutes les composantes du nouveau cadre de sécurité installé dans les groupes auxquels elles appartiennent. Soit parce qu’elles utilisent un autre angle d’approche de la santé, qui pourrait apporter davantage de souplesse aux collectifs dans l’ajustement de leur membrane protectrice. Soit parce qu’elles maîtrisent un domaine de compétences les amenant à alerter sur l’incompatibilité entre les objectifs de protection annoncés et la norme comportementale sélectionnée pour les atteindre. Soit parce qu’elles ont encore d’autres motifs d’objection raisonnable à partager.
Une objection est un véritable cadeau pour le groupe car elle lui apporte la possibilité d’aller plus loin, en approfondissant des parties encore inexploréesd’une proposition donnée.
Alors, faut-il exclure ? Ségréguer ? Intégrer ? Ou inclure ces personnes hors norme ?
Cette décision est, à mon sens, une question de choix de gouvernance collective, qui relève à la fois du groupe et de la mission qu’il poursuit, et à la fois de ce que chaque individu est capable d’affirmer face aux modalités de pression d’une norme constituée.
Parmi les 4 possibilités comportementales citées, le choix de l’inclusion est probablement celui qui est le plus long et le plus transformant du collectif. Car il nécessite que chacun renonce à conserver son cadre de sécurité de référence, pour se retrouver avec les autres dans une membrane plus large, élaborée par l’ensemble des membres du groupe. Pour autant, ce choix pourrait bien être aussi le plus nécessaire afin que nous parvenions collectivement à mobiliser consciemment notre intelligence au bénéfice des enjeux écologiques et économiques encore à transcender.
Un tel choix de l’inclusion suppose d’être individuellement prêt à consacrer du temps collectif pour la rencontre avec d’autres mondes que le sien, d’être individuellement et collectivement prêt à réviser ses habitudes de fonctionnement pour tenir compte des besoins explicites de chaque intervenant, et d’être collectivement prêt à placer l’attention portée au maintien de l’intégrité du groupe au même niveau de priorité que l’énergie consacrée à la réalisation de ses activités.
Appliqué à toutes les différences de réactions et comportements qui peuvent exister d’un individu à l’autre face à une situation donnée, je dirais qu’un tel choix de nous organiser collectivement en groupes inclusifs nécessite déjà d’équilibrer en soi sa propre sécurité, afin de se libérer autant que possible d’attentes conditionnelles envers les autres. Ainsi placés en complète responsabilité de nous-mêmes et de ce que nous vivons, de nos facilités comme de nos difficultés, nous sommes alors à même de nous ouvrir les uns aux autres dans la confiance que nous sommes des êtres fondamentalement d’égale valeur. Et c’est de ces échanges authentiques et riches de leur diversité, que nous pouvons accéder conjointement à ce monde plus grand qui nous réunit collectivement au-delà de nos normes initiales de référence.
Quelques idées de rencontresparmi la diversitéhumaine
C’est dans l’infini potentiel des mots que se composent les plus consciencieuses histoires collectives.
12 août 2021
Au milieu de la nuit, une petite graine attendait. Patiemment. Le temps n’était pas encore venu.
– Qu’attends-tu petite graine ? Le temps de quoi ? Sais-tu que le temps n’existe pas ? Sais-tu que ton passé est encore là, que ton futur est déjà là ? Que tout ce que tu imagines est en substance à ta portée, au moment même où je te parle ? Maintenant. A cet instant fugace que les humains nomment présent, comme un cadeau qui leur est offert et renouvelé en permanence.
– Qui es-tu profond frémissement que j’entends graviter alentour, à la fois si proche et si lointain ? Assez proche pour que je parvienne à te distinguer. Et cependant tellement lointain que j’en oublie facilement ton existence. Que cherches-tu à me dire que je ne saurais comprendre par le biais de mes habitudes ou de mes certitudes ?
– Je suis l’espace vide qui t’entoure, et je suis l’espace protégé entre les particules de ton anatomie. Aussi proche que lointain, je contiens à l’intérieur de moi toutes les informations déposées dans mon univers, vibrante mémoire éternelle de toutes les vérités que je reflète. Un infini potentiel en mouvement perpétuel.
– Mais alors, si tu n’as pas de matière, comment savoir que c’est toi ? Comment te localiser pour te rencontrer ? Comment repenser ma vie pour percevoir toutes les informations bénéfiques à mon développement ?
– Je suis le génie de tes aspirations secrètes, de tes rêves enfouis. Je t’apparais dans toutes les réalités de ton expérience et j’apprends de toi comment te guider. Tu me reconnais spécifiquement tel que tu crois que je suis et tu me rencontres dès lors que tu es prête, aussi souvent que tu le désires. Tant que tu me révèles, je te révèle. A chaque fois que tu m’embellis, je t’embellis. Fondamentalement, tu es toujours la bienvenue, au bon endroit, au bon moment, pour interagir avec moi. Un Terre Agir. Qu’attends-tu petite graine, toi qui sait naître de la Terre et grandir dans les rayons du Soleil ? Qu’attends-tu pour t’épanouir ?
– J’attends… d’être irriguée par la lumière mystérieuse d’une pleine Lune gantée de pourpre. Pour pouvoir féconder un jardin prodigieux. Le jardin des fleurs de vie.
– La fleur de vie est le délicat mystère que tu attends et il t’appartient désormais de l’entrouvrir. Fais-moi confiance petite graine. C’est le moment de dévoiler l’alliance de ton cœur aimant, de déployer cette énergie singulièrement multicolore de ton parfum. Et d’enregistrer à jamais dans la majestueuse symphonie de l’univers, la version complète de toi-même, libre et consciente de tous tes talents VIRtuoses.
Nos histoires de vie sont déterminées par les récits que nous tenons pour vrai.
28 janvier 2021
Bientôt un an que l’astre Liberté est devenu en quelques votes consentis un corps radicalement déserté de son sens profond, de sa souveraineté. Bientôt un an que sa lumière éloignée révèle inlassablement l’ombre de nos conditionnements collectifs limitants. Bientôt un an d’obéissance civile à des règles dénuées d’une humanité sainement honorable, sans résultat probant sur des statistiques régulièrement remaniées, et encore moins sur le bien-être général de nos communautés.
Un an. Le temps d’un parcours introspectif de l’astre Liberté avant de revenir à son point de départ. Une révolution. Pour l’instant encore introvertie derrière les masques et les campagnes médiatiques d’un temps révolu. Mais déjà subtilement réfléchie, pour une régénération complète et maîtrisée des histoires qui nous gouvernent au quotidien. Une révolution des maux pour une renaissance des mots.
En effet, que pouvons-nous faire de mieux aujourd’hui que de modifier nos croyances collectives en auscultant, chacune et chacun, les maux qui forgent nos mémoires afin de pouvoir les apaiser par des mots guérisseurs et les guérir par des mots vibrants ?
Choisissons un mythe collectif qui nous engage dans une culture de la diversité et de la reconnaissance de nos liens d’interdépendance avec l’univers de tout un chacun, afin d’enrichir la Terre de notre intelligence humaine plutôt que de l’épuiser par notre mal-être toujours plus vorace.
Cherchons une version de notre sécurité dans l’absolue confiance que le principe de VIE œuvre naturellement à travers nous pour le bien commun et le développement harmonieux de tout ce qui est.
Ressentons finement la vibration intérieure de cette énergie primordiale en mouvement qui nous guide dans des aventures infinies, pour imprimer jour après jour, dans toutes nos cellules, le fabuleux récit de cette histoire d’amour de la VIE.
Aidons-nous les uns les autres à émanciper l’astre Liberté, en entremêlant toutes nos voix jusqu’à enchanter l’histoire collective de nos légendes d’ÊTRE.