ÉCOMONDE

Saines relations
Harmonie de création
Écho intérieur

Au commencement était le rêve.
Un rêve de VIE accueillante, qui s’exprime harmonieusement à travers tout ce qui est.

L’harmonie, c’est une qualité d’accord entre des parties dissemblables d’un tout, procurant un équilibre d’ensemble épanouissant pour chaque partie.

Inspirée par une rencontre avec un écoconstructeur, Catherine reçoit l’idée de nommer ce rêve écomonde.

Il était une fois un écoconstructeur et une maraîchère d’idées qui venaient juste de faire connaissance mais qui, déjà, étaient animés par l’idée de faire naître un écomonde.
– Comment pourrions-nous faire naître un écomonde ?
– Et bien, nous pourrions peut-être simplement créer une écoentreprise pour le construire.
– Ah oui, pourquoi pas… Mais comment créer une écoentreprise ?
– Par exemple, nous pourrions commencer par faire naître une écocollaboration.

L’écoconstructeur s’en est allé vers d’autres constructions tandis que Catherine a commencé à chercher comment cultiver ce rêve d’écomonde. S’agissant déjà de vivre en harmonie parmi ses semblables, elle s’implique dans l’étude de 3 terrains fondamentaux :

  • ECOlogie : Comment interagir entre parties d’un tout et avec l’extérieur ?
  • ECOnomie : Comment gérer toutes les formes de richesse ?
  • ECOsophie : Comment se relier à une sagesse harmonieuse et pérenne ?

Suivant les conseils initiaux, Catherine crée une écoentreprise pour explorer différentes pratiques culturelles. C’est à cette période-là que Olivier se présente. Lui, rêve d’un monde plus grand. Ensemble ils font d’abord naître une écocollaboration. Ensuite, ils s’amusent à la transformer en coopération libre et COlorieZ, s’initiant ainsi concrètement à cultiver déjà entre eux le rêve d’écomonde.

est un écomonde miniature, explorant la culture fondamentale de la connaissance et l’épanouissement de l’être dans l’harmonie et la pérennité du vivre ensemble.

D’année en année, Catherine et Olivier développent leur art COlorieZ. Ils sonnent aux portes de la diversité humaine et en écoutent l’ouverture. Un jour, ou peut-être était-ce une nuit, l’idée d’un ouvrage d’art se forme dans l’esprit de Catherine. Osant la semer dans un terrain fertile, c’est alors l’expérience de la grande découverte :

ce qui, jusque-là, était nommé écomonde s’appelle en pratique HUMANITÉ.

  • Une HUMANITÉ en majuscule, qui relie avec un E aussi bien qu’avec un T, afin de composer le ET bâtisseur de ponts culturels, pour vivre ensemble dans l’interdépendance et l’harmonie d’une grande symphonie cocréant des futurs désirables.
  • Une HUMANITÉ qui réunit pacifiquement et avec cohérence l’animalité du mammifère et la divinité de l’intelligence créatrice dans le cœur d’un être humain, générant ainsi un corps unifié de conscience capable d’engendrer de la magie et de la beauté sur son passage.
  • Une HUMANITÉ qui se découvre avec patience, sur un terrain de JE.

Et pour approfondir encore la thématique …

Une rencontre éco-constructive
Une photosynthèse sur le modèle de la spirale dynamique

… Pourquoi les hommes imposent-ils leur point de vue, leur façon de voir comme si c’était la réalité ? Le monde dans lequel vit le cheval ou la fourmi n’est-il pas le même monde, et pourtant c’est un autre ? …

Jean-Yves Leloup, Marie-Madeleine à la Sainte-Baume (2012, p.76)