Il est une locution française qui dit « mieux vaut un petit chez soi qu’un grand chez les autres. » Alors, après un long voyage à explorer l’infini territoire de l’adaptation à ce que l’autre attend de moi, c’est décidé, je reviens chez moi.
Chez moi, finalement, je ne sais pas vraiment où cela se situe concrètement. Je n’en connais pas objectivement la limite. Je n’ai pas non plus le vocabulaire qui convient pour en formuler la description précise.
Chez moi, c’est à la fois partout et nulle part. C’est exactement là, dans ce reflet d’espace encore un peu flou où je navigue présentement. Tout en étant potentiellement ailleurs, confortablement niché dans un imaginaire collectif fertile et sans cesse renouvelé.
Chez moi, c’est ce tout petit supplément d’âme qui se forme nébuleusement en s’amusant des monts et merveilles de sa création.
Chez moi, c’est comme cet assemblage réduit de cartes postales. Le récit complet de toutes les histoires composant sa mémoire y est condensé en une seule information.
Chez moi, c’est peut-être aussi juste en face de chez toi. Quand oserai-je ouvrir complètement la porte pour en avoir le cœur net au point de m’engager jusqu’à parvenir à te rencontrer ?
Quelques idées pour accroître la connaissance de soi
Instant de conscience
A toi, être humain qui rencontre cette page créée par d’autres êtres humains, quelle richesse sa lecture vient-elle de t’apporter ? Et si tu traduisais pour de vrai cette richesse en équivalence concrète de valeur, comment choisirais-tu de la matérialiser ?