Marche après marche, vivons nos expériences comme autant de couleurs particulières et irremplaçables de l’amour.
16 février 2023

L’amour est une source intarissable d’histoires en tous genres.
Quand Jacques Prévert disait en son temps :
Tu dis que tu aimes les fleurs, tu les coupes. Tu dis que tu aimes les poissons, tu les manges. Tu dis que tu aimes les oiseaux, tu les mets en cage. Quand tu me dis "je t'aime", j'ai peur...
Beaumarchais répondait deux siècles plus tôt :
J'aime ta joie parce qu'elle est folle. Elle annonce que tu es heureux.
Quand le français se contente du mot aimer pour exprimer l’immensité de son expérience amoureuse, le grec lui en précise toute sa diversité par une pluralité lexicale, évoluant solidairement de porneia :
Je te mange, je t'aime comme une bête.
à agapè :
L'amour qui fait tourner la terre, le cœur humain et les autres étoiles ; ce n'est pas seulement moi qui aime et qui t'aime, c'est l'amour qui aime en moi.

en s’arrêtant parfois à eros :
Je te désire, tu me fais jouir, tu es belle (beau), tu es jeune.
ou en rencontrant philia :
Je te respecte, je t'admire, j'aime ta différence, je suis bien sans toi, je suis mieux avec toi, tu es mon (ma) meilleur(e) ami(e), j’aime être avec toi, tu me fais du bien.
tout en aspirant à chanter harmonia :
Que c'est beau la vie quand on aime ! Nous sommes bien ensemble, avec toi tout est musique, le monde est plus beau.
dans un dévouement propice à eunoia :
J'aime prendre soin de toi, je suis au service du meilleur de toi-même.
et libre de célébrer charis :
Je t'aime parce que je t'aime, c'est une joie, c'est une grâce d'aimer et de t'aimer ; je t'aime sans condition, je t'aime sans raison.
Alors, incarnons l’amour dans toute sa luminosité, et racontons-le encore et toujours, jusqu’à COlorieZ le beau marché de ses plus fabuleux éclats de peinture !
Ainsi soit M

