
Puisse la colère servir à briser tous nos masques inconscients dénaturant la pure lumière de l’amour.
15 septembre 2020
– « Tiens, prends cette fessée ! » criait ce Papa à son fils, la main encore bouillonnante de colère. – « Tu sais, si je te la donne c’est pour ton bien. C’est parce que je t’aime et qu’il faut que tu comprennes que dans la vie, tu ne dois pas être désobéissant. » Alors, le petit garçon meurtri dans sa chair d’avoir été juste lui-même avec ses facultés d’enfant, installe par exemple la croyance que l’amour fait mal.
– « Tu sais Maman, si je ne t’embrasse pas, c’est pour ton bien. C’est à cause du virus ! » disait cette femme en visite à sa Maman âgée qui vit seule dans une chambre d’EHPAD depuis plusieurs années. Alors, la Maman compréhensive, qui a bien entendu quelle était la véritable peur de sa fille, s’incline en silence en essuyant furtivement son nez qui s’est mis à couler car c’est plus discret de pleurer ainsi. Et puis, pour le bien de sa fille, elle hoche la tête en priant le ciel de lui prêter encore vie jusqu’au jour où, enfin peut-être, elle aura à nouveau le plaisir de sentir la joue de sa fille effleurer la sienne, ne serait-ce que le temps d’un baiser.
– « Tu sais, moi, le masque, si je le mets, ce n’est pas pour moi. C’est juste pour le bien des autres, pour ne pas les contaminer au cas où je sois porteur sain ! » m’expliquait ce collègue avec qui je partage mon bureau. – « Ah bon ! Alors dans ce cas, si ce n’est pas pour te protéger, s’il te plaît retire-le. Avec le nombre de virus et de bactéries qui vivent parmi nous, tu es assurément porteur sain de quelque chose et c’est justement le signe de ton bon équilibre. Je resterai en meilleure santé à tes côtés si je peux me réjouir de ton sourire, plutôt que de respirer la peur que tu véhicules avec ce masque inutile pour toi. Et puisque tu n’exprimes pas le besoin d’être protégé de ce fameux virus par un masque, accepte que je n’en mette pas moi-même. » lui répondis-je. Avant d’ajouter : – « Maintenant, si tu observes une gêne intérieure pendant que je te dis cela, alors, reconnais simplement que tu portes ce masque pour le bien des autres surtout dans l’attente qu’ils fassent de même pour toi. Et que ce faisant, tu demandes aux autres de prendre soin de ton besoin de sécurité au lieu de t’en occuper toi-même. »
Je pourrais encore citer d’autres exemples. Combien de fois disons-nous agir pour le bien des autres, sans avoir préalablement vérifié avec eux que nos actes envers eux correspondaient effectivement à ce qui leur fait du bien ? Savons-nous prendre en charge nous-mêmes nos propres besoins, sans faire porter aux autres la responsabilité de le faire pour nous ?

Comment sélectionner naturellement des actions à la fois juste pour soi ET pour les autres ?
Peut-être qu’il faut chercher la réponse dans la clarté de l’amour. L’amour, lorsqu’il n’est pas dénaturé, ne fait jamais mal. Au contraire, il remplit d’une joie stable, profonde et énergisante. Et il profite autant à celui qui reçoit qu’à celui qui donne.
Alors, explorons ensemble comment rayonner la pleine lumière de l’amour.
Et pour notre bien et pour le bien de tous, choisissons cet amour pur pour guider nos comportements !

Quelques expériences illuminantes en partage
Gratitude à l’enseignement de Nathalie Augot et à tous les arbres pour leur énergie de guérison, et en particulier à ce châtaigner de Cour et Buis pour son message tellement délivrant.
Gratitude aux musiciens de Souffle de brume pour ce beau concert de plein air, tellement équilibrant de l’énergie anxiogène véhiculée par l’actualité de 2020.
Gratitude à toutes mes relations entrées dans le champ de mes colères pour leurs réactions tellement justes par rapport au trésor que j’ai à découvrir en moi.




